Dans notre Phylogénie
La trouvaille est majeure et démesurée
Découvrir les rues calmes de château Salin
Les revues ne s’y sont pas trompées
Déclamer Ovide en patois Vosgien.
Les pithécanthropes aimaient Eugène Dubois
Des transistors de pierres, la voix des grottes
A Calao, dans la forêt de Java
Des beatniks s’en fourrent plein la glotte.
Qu’étaient ils donc ? Sont il décédés ?
L’homme de Flores, en javanais dans le texte
Consomme le pangolin dépecé
Prétendre qu’il est notre frère est un bon prétexte.
Les os du pied pour se les prendre au cul
La courbure et les muscles fléchisseurs, alerte
Grimper aux arbres pour y dénicher leurs affûts
La biomécanique pousse les hominidés à leur perte.
Les homo erectus allaient, des fleurs pleins les mains
Les sapiens les ont occis en plein isolat, eux et leurs comparses
L’endémisme ne les a pas sauvé, ni hier ni demain
Jamais ils n’entendraient babiller Paul de Tarse.
Les arguments pour se prononcer sont rares
La solution est inaccessible à pied
Depuis le nord ou le sud guidés par les phares
Nous ne serons jamais capables de nous sauver.
Il y a sept cent mille ans, Koenigswald y vivait
Baisotante, l’espèce humaine faisait flores
Les dénisoviens, leurs paisibles semblables occissaient
La démographie accule l’humanité à la vieillesse.
Les hominidés, ordinairement bipèdes et acéphales
Regroupent aussi les grands singes poilus
Les homininés, féroces, des femelles jusqu’aux mâles
Trois racines de prémolaires, et quatre canines pointues.
Une morphologie très simple pour une structure complexe
Créée par le néant pour combattre la vie
Les arguments solides en la faveur des deux sexes
Sont bien maigres, toujours la même hystérie.
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